Les femmes résilientes ont vécu les blessures de l’âme et les ont écrites. Elles possèdent ce cœur qui a éprouvé le rejet, l’abandon, l’humiliation, la trahison, l’injustice. Autant de blessures de l’âme qui viennent effleurer notre capacité à dire stop aux situations et aux personnes qui nous blessent.

Une femme résiliente identifie ses blessures pour se guérir et pour continuer son chemin.

Il ne suffit pas de les connaître, il faut les accepter et se construire au travers d’elles.

Pour aller vers la guérison et la résilience, il est essentiel de comprendre cette souffrance avec laquelle nous mettons un masque. L’écriture est un chemin d’expression et de compréhension de ces blessures. Elle dévoile une vérité qui pourtant est cachée par les apparences dans la vie de tous les jours.

Le masque que ces femmes résilientes mettent pour ne plus vivre le chagrin et la faiblesse de ces instants éprouvants et reconnus en elles.

Elles cherchent alors des réponses, elles sont dans cette quête pour trouver une place qui sera la leur en claquant la porte au passé et enfin prendre toute leurs responsabilités.

Viviane Guini, auteure a écrit sur ces blessures du silence que nous percevons au travers de ces personnages et surtout Aurore, cette femme qui va tout faire pour trouver un sens à sa vie dans un chaos social et émotionnel qui la bouleverse et la pousse à aller ailleurs.

Toute la violence du monde“, son livre est un musée d’âmes, de blessures, d’émotions. Nous plongeons dans la psychologie des personnages qui nous ramène alors à peut-être l’essentiel comment dépasser le plus dur, les épreuves de la vie pour enfin trouver certainement une version de l’amour. La résilience dans toute sa force indéniablement !

Les 5 blessures de l’âme peuvent nous freiner dans notre existence et notre place dans le monde. Elles dirigent nos états émotionnels et nous devenons des sortes de marionnettes qui subissent leur influence.

Cependant, les femmes résilientes qui ont vécu les blessures de l’âme savent comment s’en sortir. Elles trouvent le bâton de pouvoir pour témoigner de cet impact dans nos choix de vie, dans nos décisions d’amour et dans nos empreintes féminines.

D’où viennent les blessures de l’âme et comment aller vers la résilience grâce à l’écriture?

Elles viennent de notre enfance. Elles tissent en nous des schémas et des prisons intérieures qui nous rendront parfois si vulnérables. Lorsque nous sommes enfant, nous ne possédons pas les outils psycho-affectifs pour conjurer ces blessures, les guérir et se sauver. Nous intégrons cette empreinte dans notre génétique et nous œuvrons sur ce chemin les pieds et mains liées.

Il faudra donc du temps, parfois beaucoup de temps car notre première stratégie sera celle de se protéger des autres et des souffrances répétitives. Les relations sont celles qui vont venir réactiver sans cesse ces blessures de l’âme. Notre défense se renforcera jusqu’à ce que cette blessure se confonde avec notre être, notre personnalité.

Nous porterons ce masque du faux-semblant qui nous entravera dans notre liberté jusqu’à un point de rupture intense qui nous fera tomber inévitablement.

La résilience d’une femme trouvera la réponse à cette chute abyssale. L’altérité aura joué son rôle déterminant dans cette perte de conscience de qui nous sommes profondément et comment nous pouvons nous en sortir libre.

Les femmes résilientes sentiront venir cet instant de vérité où elles se retrouveront face à leur blessure d’âme. Elles la reconnaitront tout d’abord. Elles l’écriront pour la mettre en lumière dans la réponse de leur vie. L’écriture les sauvera du chaos intérieur, de l’incompréhension.

Une fois que cette blessure sera écrite, alors il faudra accepter que cette dernière vous appartienne pleinement. Elle ne vient pas d’autres personnes. Elle fait partie de vous et vous devez l’accepter indépendamment de la personne qui vous l’a infligée.

C’est dans cette décision consciente que les femmes iront vers leur résilience.

Vivre et comprendre ses blessures de l’âme, c’est prendre sa responsabilité de ses propres ressentis, de ses propres réactions, de ses propres émotions.

Aller vers la résilience de son histoire tout en étant engagée dans ce chemin sans reculer et sans offrir nos mains et nos pieds aux chaînes du passé.

Les différents masques portés sont le fruit de notre égo qui nous assaille et nous coupe le chemin de notre évolution.

Lorsqu’une femme va vers sa résilience, elle ne bloque pas son développement. Elle cherche les ressources en elle qui vont l’aider à conjurer ces blessures de l’âme.

L’épanouissement se construit et se crée des chemins de traverse en déposant les boucliers et les masques.

Quels sont les masques des blessures de l’âme ?

Pour chaque blessure de l’âme, il y a un masque que vous reconnaîtrez forcément.

Pour la blessure du rejet, il s’agit de celui du fuyant. La femme ne s’autorise pas à exister. La discrétion, l’oubli, l’effacement sont les stratégies d’évitement face aux autres.

Elle ne prend pas sa place dans son entourage et devient le spectre d’une solitude qu’elle s’impose.

La blessure d’abandon se farde du masque du dépendant affectif. C’est la tristesse qui envahira et qui affaiblira le soutien dont elle a besoin. Selon cette personne, seuls les autres peuvent combler son vide intérieur. Son émotion se fige et elle choisit de fusionner dans ses relations, dans les émotions des autres. Elle a besoin d’être rassurée constamment.

La blessure d’humiliation quant à elle fragilise le lien aux autres car le masque du masochiste éteint les autres et les brise car elle souhaite se rendre indispensable quitte à infantiliser les autres. La tendance à ne pas dire des choses blessantes ou qui pourraient nuire aux autres l’empêchent d’être dans l’authenticité.

La liberté est bafouée car la personne l’associe à l’absence de limites qu’elle a vécues et dont elle a été victime (abus sexuels, punitions…) au risque de ressentir du plaisir.

Elle se sacrifie sans cesse pour les autres et ne s’autorise rien au risque d’être perçue comme quelqu’un d’égoïste.

La blessure de la trahison couvre son visage du masque du contrôlant. La personne qui a vécu cette blessure de l’âme a peur de la séparation. Elle attend beaucoup des autres et les accuse souvent comme étant responsables de sa propre souffrance.

Cette personne impose ses points de vue et ne prend aucunement en considération les paroles et les actes des autres. Elle est dans le contrôle de tout !

La blessure d’injustice dévoile les traits du rigide. Il s’interdit d’exprimer toute forme de sensibilité. Il a le visage lisse et l’expression positive à outrance. Rien ne semble l’atteindre. Son optimisme peut faire frémir car au final toutes les émotions sont contrôlées et ne laissent aucune place à la vérité. On a du mal à cerner ces personnes. Elles restent dans le mensonge.

Il est certain que nous ne sommes pas tous égaux face aux épreuves de la vie. Les femmes résilientes ont vécu les blessures de l’âme et les ont explorées avec le cœur ouvert et la vulnérabilité d’un corps nu, d’une âme volante et d’un esprit chargé d’histoires aussi.

L’écriture les guidera dans cette thérapie de l’âme et elles feront tout pour aller vers le chemin de la vérité en prenant toutes les décisions nécessaires.

A lire:

Toute la violence du monde. Viviane Guini

L’écriture est fait d’amour, d’enfance et d’amour

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